Calendrier pollinique : période et typologie de pollen

Le calendrier pollinique, qu’est-ce que c’est ? 

Le calendrier pollinique répertorie les différentes périodes de pollinisation des espèces végétales allergisantes tout au long de l’année. Il permet d’anticiper les pics de pollen (et donc les périodes où les allergènes sont particulièrement présents) selon les régions. 

Le code couleur utilisé pour les alertes pollens est facilement identifiable : vert (risque faible), jaune (risque moyen), orange (risque élevé) et rouge (risque très élevé). 

L’ordre d’apparition des différents pollens reste relativement stable, mais le calendrier peut varier en fonction de plusieurs facteurs : 

Les 2 types de pollen et leur pouvoir allergisant

Les pollens anémophiles : les plus allergisants

Transportés par le vent, parfois sur de très longues distances, ces pollens sont problématiques car2 : 

Les arbres comme le bouleau, le cyprès et les graminées produisent principalement des pollens anémophiles. Les graminées sont bien connues pour la quantité de pollen qu’elles dégagent, ce qui explique leur capacité à déclencher des symptômes chez un grand nombre de personnes sensibles. 

Les pollens entomophiles : moins problématiques

Transportés par les insectes pollinisateurs, ces pollens causent rarement des allergies car : 

La plupart des fleurs ornementales produisent ce type de pollen. De fait, les jardins fleuris ne sont généralement pas une source majeure d’allergies. 

Les 3 saisons polliniques

Janvier à mai : la saison des arbres

La saison débute dès janvier dans le sud avec les pollens de cyprès, genévrier et thuya. Elle se poursuit avec les arbres à chatons comme le noisetier, l’aulne et le bouleau, puis avec le frêne, le platane et l’olivier3. 

Les pollens d’arbres les plus allergisants sont ceux du cyprès, du bouleau (parmi les plus redoutés) et du platane, particulièrement présents dans les zones urbaines. 

Mai à juillet : la saison des graminées 

C’est la saison qui provoque le plus d’allergies. La famille des graminées compte plus de 12 000 espèces, comprenant les graminées fourragères et les céréales[3]. 

Le pic de pollinisation se situe généralement entre mai et juillet, avec des risques allergiques très élevés dans toutes les régions. L’impact des graminées est d’autant plus important qu’elles sont omniprésentes : prairies, pelouses, jardins, bords de route, et même en ville. 

Avril à octobre : la saison des herbacées 

C’est la saison la plus longue, souvent appelée « saison des mauvaises herbes », concernant principalement l’ambroisie, l’armoise, le plantain, le chénopode et la pariétaire. 

L’ambroisie, présente surtout dans la vallée du Rhône, a un pouvoir allergisant extrêmement élevé, même à très faible concentration. En Auvergne-Rhône-Alpes, région la plus touchée, environ 10 à 15 % de la population est allergique à l’ambroisie3, générant des coûts de santé estimés à plus de 40 millions d’euros par an. Quelques grains de pollen par mètre cube d’air suffisent pour déclencher des symptômes sévères comme des rhinites, conjonctivites, asthme ou encore des réactions cutanées. 

Calendrier pollinique : les principaux allergènes à connaître et leurs régions 

Le calendrier pollinique 20254 basé sur les données du RNSA de 2022 à 2024 permet d’anticiper les périodes à risque par type de pollen et par région. 

Voici les périodes à surveiller selon les régions françaises : 

Conseil pour prévenir et soulager les symptômes d’allergie au pollen 

Pour les personnes allergiques, consulter le calendrier pollinique reste l’un des meilleurs moyens d’anticiper les périodes critiques pour chaque région. Mais d’autres astuces sont toujours bonnes à prendre pour minimiser l’exposition au pollen et ses conséquences. 

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