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Précipitation
Le terme précipitation est employé en météo pour désigner l’ensemble des phénomènes de chute d’eau du ciel, sous quelque forme que ce soit : pluie, grêle, neige etc. On parle généralement de précipitations au pluriel pour marquer la diversité de ces manifestations météorologiques. La mesure des précipitations apporte des données essentielles pour déterminer le climat d’une région. La fréquence et l’intensité de la précipitation d’eau au sol est en effet un élément déterminant de l’habitabilité d’une zone géographique et de la fertilité de ses terres. Une certaine quantité de précipitation est en effet essentielle à la vie et à la croissance de végétaux.Qu’entend-on exactement par précipitations ?
En chimie, on parle de précipitation lorsque le mélange de deux solutions produit un précipité, souvent sous la forme de cristaux. En météo, le terme est utilisé pour parler des gouttes d’eau ou de cristaux de glace qui, soumis à un processus de condensation et d'agrégation dans les nuages, s’alourdissent et quittent l’atmosphère pour tomber au sol. En effet, les nuages sont en grande partie constitués d’eau condensée sous forme de très petites particules solides ou liquides en suspension dans l’atmosphère. Ces particules de nuages grossissent peu à peu et s’agglomèrent par coalescence. Lorsque leur taille dépasse 100 µm, elles s’alourdissent et finissent par tomber à la surface du sol sous l’effet de la force de la gravité. C’est ce qu’on appelle la précipitation. Une partie de cette eau s’évapore parfois avant de toucher le sol, on parle alors de virga; le reste des précipitations tombe à terre sous diverses formes, selon les conditions atmosphériques et la météo, et notamment en fonction de la température.Les différents types de précipitations
Si les précipitations sont toujours constituées d’eau, cette dernière peut être à l’état liquide ou à l’état solide, avec des nuances selon la taille des particules, gouttelettes et cristaux. Lorsqu’on parle de précipitation, on pense généralement à la pluie, mais d’autres phénomènes sont fréquemment observés également.- Pluie : Lorsque la précipitation n’est pas soumise à une température inférieure à 0°C, elle tombe au sol sous forme de gouttelettes de taille variable, de 0,5 à 6 mm. La taille des gouttes et la présence ou non de vent influe sur la vitesse de chute des gouttelettes.
- Bruine : On parle de bruine en cas de pluie très fine, lorsque la taille des gouttelettes est comprise entre 0,1 et 0,5 mm.
- Grêle : La grêle est une précipitation de type solide. Les grêlons, cristaux de glace dont le diamètre peut atteindre 5 cm, sont alors précipités au sol à grande vitesse.
- Grésil : Moitié pluie et moitié grêle, le grésil a généralement rencontré des températures négatives en tombant au sol. Son enveloppe a gelé mais son centre est demeuré liquide. Le diamètre des précipitations dépasse alors rarement les 5 mm.
- Neige : Lorsque la vapeur d’eau s’agglomère en cristaux sous l’effet d’un air froid, et que ceux-ci ne fondent pas au cours de leur chute, les précipitations peuvent prendre la forme de flocons à 6 faces dont la taille varie, en moyenne de 2 à 20 mm.
- Pluie ou bruine verglaçante : On parle de précipitations verglaçantes lorsque la température de l’air près du sol est négative alors qu’elle est plus élevée dans les couches supérieures de l’atmosphère. La pluie gèle alors en s’approchant du sol et forme ce qu’on appelle le verglas, très redouté à la surface de la route.
- Les précipitations stratiformes : généralement issues de nuages de type « stratus » dans des zones de dépression, les précipitations sont de faible intensité mais couvrent une large zone.
- Les précipitations convectives : à l’inverse, ces précipitations sont de courte durée mais très intenses. C’est le cas des averses ou des orages qui résultent d’une instabilité des conditions atmosphériques, et sont souvent associés à des nuages de type « cumulus ».