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Connaissez-vous le degré d’hygrométrie recommandé pour un intérieur sain et agréable ? Netatmo lève le voile sur le taux d’humidité dans votre maison.
L’hygrométrie de votre maison influence directement votre niveau de confort, mais aussi votre santé ! C’est pourquoi le taux d’humidité dans l’air — ou l’hygrométrie — doit être maîtrisé au maximum. Comment le mesurer au quotidien ? Que faire si votre habitation est trop (ou pas assez) humide ? Suivez le guide.
L’hygrométrie est le terme technique employé pour désigner le taux d’humidité dans l’air. Si cette donnée intéresse directement les météorologues, elle a aussi son importance dans votre habitat, où une hygrométrie trop élevée peut non seulement se traduire par de la condensation sur les vitres, mais surtout par des problèmes de moisissures.
* Ne confondez pas « hygrométrie » (le taux d’humidité) et « hydrométrie ». Cette dernière fait référence au débit de l’eau et représente une unité de mesure indispensable dans la construction de barrages, par exemple.
Si vous découvrez constamment de la buée sur vos fenêtres ou si vos murs présentent déjà des signes de moisissure, il y a fort à parier que votre hygrométrie est trop élevée. Mais, pour en avoir le cœur net et remédier au problème en employant les moyens appropriés, l’idéal reste de la mesurer.
Beaucoup pensent que seul un diagnostiqueur est à même d’évaluer de manière fiable le niveau d’humidité d’une habitation. Cela fait effectivement partie de ses missions et un rapport établi par un expert pourra vous être d’une grande utilité si vous devez faire effectuer des travaux, par exemple.
Cependant, l’intervention d’un spécialiste n’est pas obligatoire pour connaitre votre taux d’hygrométrie. Il existe un instrument dédié et simple d’utilisation : l’hygromètre. Il vous suffit de l’installer dans la pièce à vérifier, pas trop près d’une source de chauffage, et il affiche le taux d’humidité dans l’air sous forme de pourcentage.
Mieux encore : La Station Météo connectée de Netatmo est équipée d’un capteur d’humidité pour mesurer l’hygrométrie de votre intérieur.
L’Ademe considère que la température ambiante idéale à l’intérieur des habitations doit se situer entre 18 et 22 °C, avec une hygrométrie moyenne comprise entre 40 et 70 %, été comme hiver.1
Lorsque le taux d’humidité tombe en dessous de 40 %, pas de danger pour votre logement. Par contre, le risque de maux de gorge et d’assèchement des muqueuses est bien réel pour les occupants.
Au-dessus de 70 % d’humidité, la situation n’est guère meilleure pour votre santé et votre habitation risque d’en pâtir également.
Si votre logement ne risque pas de souffrir d’un taux d’humidité trop bas, une hygrométrie excessive, en revanche, s’accompagne de répercussions sérieuses. Lorsque la condensation est constante, les peintures peuvent s’effriter, de mauvaises odeurs se développent et des moisissures finissent par apparaitre. Si rien n’est fait, petit à petit, la structure du bâtiment peut même commencer à se détériorer.
Sur le plan de votre santé, une humidité trop basse peut s’avérer inconfortable, notamment au niveau des voies respiratoires et de la peau. Ces gênes sont passagères et peuvent se produire lorsque les chauffages dessèchent trop l’atmosphère, par exemple. Elles disparaissent spontanément dès que l’humidité est rétablie. Une hygrométrie excessive, en revanche, pose un véritable risque sanitaire et peut provoquer des maladies chroniques et problèmes tels que :
Des affections respiratoires (asthme, inflammation des bronches, allergies, etc.).
Des problèmes circulatoires (rétention d’eau, gonflements, etc.).
Des douleurs articulaires (arthrose, arthrite).
La bonne nouvelle, c’est que les problèmes d’hygrométrie excessive présentent des signes évidents, même sans mesurer le pourcentage exact.
Le premier signe qui ne trompe jamais est la condensation, c’est-à-dire la buée (voire l’eau !) qui vient s’accumuler sur les vitres, les miroirs, et même les meubles et les murs, dans les cas les plus extrêmes. Cette humidité se forme naturellement lorsqu’on cuisine ou que l’on prend une douche… ou tout simplement en respirant. Le problème intervient si cette eau ne s’élimine pas d’elle-même.
Si l’hygrométrie de votre maison est trop élevée, vous ne tarderez sans doute pas à relever des traces de moisissure, en particulier sur les sols et plafonds. Si vous n’y prenez pas garde, même vos meubles disposés contre un mur peuvent en souffrir. Si vous constatez que vos peintures s’écaillent ou que vos papiers peints se gondolent ou se décollent, mieux vaut réagir tout de suite.
Parfois, l’humidité excessive n’a rien à voir avec l’isolation de la maison ou les activités de tous les jours, mais est due au terrain. Dans ce cas, elle se traduit par des remontées capillaires qui ont tendance à laisser des traces blanches, de la moisissure ou des taches ondulées en bas des murs.
Plusieurs approches peuvent être envisagées pour rétablir un niveau d’humidité satisfaisant dans votre intérieur. Si celle-ci est trop basse, un simple humidificateur devrait vous aider. En cas d’hygrométrie excessive, vous pouvez plutôt :
Améliorer votre isolation thermique, notamment au niveau des murs. Ces travaux de rénovation peuvent s’effectuer par l’intérieur ou par l’extérieur et possèdent le double avantage de minimiser le taux d’humidité tout en permettant d’importantes économies d’énergie.
Les fenêtres doivent également former un rempart suffisant entre votre intérieur et la température et l’humidité extérieures. Si votre maison est encore équipée de simples vitrages, c’est le moment de passer aux doubles vitrages. Vous gagnerez aussi en confort thermique et sonore !
Si l’humidité s’accumule malgré une isolation correcte, c’est sans doute vers la ventilation qu’il faut tourner votre attention. Bien sûr, rien ne vous dispense d’aérer régulièrement en ouvrant vos fenêtres, mais faire installer une ventilation mécanique contrôlée (VMC) est le seul moyen d’éliminer efficacement l’humidité présente dans l’air intérieur.
Pour connaitre avec précision le degré d’hygrométrie de votre habitation, la Station Météo Netatmo est votre meilleure alliée. Grâce à l’application, vous avez accès à toutes les données historiques et en temps réel concernant votre environnement et vous pouvez prendre des décisions éclairées pour optimiser votre confort.
Sources :
[1] "Un air sain chez soi", Ademe, mai 2015; https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/guide-pratique-un-air-sain-chez-soi.pdf