Le thermostat devient obligatoire dans tous les logements dès 2027
Entrons directement dans le vif du sujet : la cuisine peut être source de pollution intérieure, tout comme le ménage. En effet, elle émet des polluants qui entraînent de la pollution, nuisant à la qualité de l’air intérieur du logement. Vous n’y avez pas pensé ? C’est pourtant ce que plusieurs études ont révélé. En cause ? Les COV (composés organiques volatils), des particules fines et autres substances et polluants néfastes pour la santé
Vous le savez certainement, l’air intérieur de la maison est souvent bien plus pollué que l’air extérieur. En effet, différents gaz néfastes nuisent à la qualité de l’air, des composés organiques volatils dégradent l’air sain et de nombreuses particules fines viennent causer des soucis de santé.
La cuisine est malheureusement l’une des grandes causes de la pollution intérieure qui hante sans doute votre logement.
Le ménage est souvent une cause de pollution intérieure, cela commence à intégrer la plupart des esprits. Mais il en va de même pour la cuisine en raison des composés organiques volatils et des particules fines que y sont liés.
Quels sont les risques de la pollution intérieure causée par la cuisine ? Les mêmes que toute pollution de l’air intérieur : des allergies, des irritations des yeux, de l’asthme et bien d’autres réjouissances.
Alors il est important de surveiller le niveau de pollution de l’air et par la même occasion la qualité de l’air de votre logement. Puis, prenez les mesures appropriées et luttez contre ce mal qui peut rapidement nuire à votre santé !
La cuisine est une source de pollution de l’air intérieur non négligeable. Maîtrisez la qualité de l’air intérieur grâce à la Station Météo Intelligente Netatmo et adoptez les gestes nécessaires pour assainir votre air intérieur: une aération plus régulière, un meilleur système de ventilation, un choix de produits plus responsables...
Ce qui émet le plus de polluants et de substances nocives dans la cuisine, ce sont les appareils ménagers comme le four ou le grille-pain. Les chercheurs américains de l’Université de Colorado à Boulder ont démontré lors d’une étude en 2019 que ces appareils émettent énormément de particules fines, de CO2 et de COV. S’ils se doutaient de cette pollution intérieure causée par la cuisine, ils ne s'imaginaient pas à quel point la situation était grave.
Ces chercheurs ont donc fait rôtir une dinde aux légumes pour l’expérience mentionnée plus haut. Figurez-vous que les taux de particules fines qui ont été mesurés dans l’atmosphère du logement après étaient plus élevés que ceux de la ville indienne de New Delhi qui est l’une des plus polluées au monde ! Tout ça pour une dinde.
Mais le soufflet n’est pas retombé immédiatement, c’est bien tout le problème de la pollution intérieure aux particules fines. Le niveau de pollution de l’air intérieur est resté pendant une durée de plus de 8 heures au-dessus de recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui sont de 10 microgrammes.
Inquiétant, non ?
En effet, ils ont même dû recalibrer leurs appareils de mesure pour pouvoir poursuivre l’expérimentation. Cette étude a permis d’inciter les marques de cuisine et d’appareils ménagers à créer des produits plus respectueux de l’environnement, de la santé et de l’air intérieur du logement.
Ces résultats doivent aussi alerter l’opinion publique sur les effets néfastes de appareils de cuisine sur l’air intérieur.
Mais ces appareils polluants ne sont pas les seuls responsables de la situation. On peut également noter que les aliments carbonisés sont responsables de la pollution intérieure, de même que les flammes de gaz, les huiles de cuisson ou la graisse animale.
Bref, peut-être que l’odeur est alléchante et que vous avez l’eau à la bouche au moment où le repas va être servi mais c’est certainement aussi l’instant où l’air que vous respirez est le plus pollué (pardon de gâcher ce moment si exquis).
Grâce à la Station Météo Intelligente Netatmo, vous faîtes le premier pas vers la réduction de la pollution de l’air intérieur de votre logement. Plus vous aurez d’informations fiables, mieux vous serez en mesure de venir à bout des particules fines, des COV et des autres polluants émis par la cuisine. Pour en finir avec la pollution intérieure, il faut d’abord la connaître et la mesurer.
Il n’y a pas de secret pour se débarrasser de la pollution de l’air intérieur et retrouver un air sain, quelle que soit la cause que vous voulez combattre. Aérer au moins 10-15 minutes matin et soir, adopter un système de ventilation permanent et efficace, choisir des produits ménagers et de cuisine qui respectent l’environnement ainsi que votre logement et votre santé…
Mais surtout, pensez à bien aérer la pièce et si possible le logement entier après avoir fait la cuisine. C’est le moment ou jamais de laisser s’échapper les gaz, substances polluantes et particules fines qui se sont formées pendant la cuisine et qui risquent de venir polluer le reste du logement par la suite.
Les conseils que l’on entend et que l’on voit partout fonctionnent parfaitement pour empêcher la cuisine de devenir une source importante de pollution intérieure.
Bien sûr, on ne peut pas vous conseiller d’arrêter de faire la cuisine ! L’idée, c’est de faire mieux, avec des produits plus sains, en lavant la pièce sans la polluer et d’assurer un renouvellement de l’air suffisant.
La pollution de l’air intérieure se matérialise partout dans la maison, même pendant les activités dont on ne soupçonne pas l’effet négatif. Alors pensez à mesurer la qualité de l’air intérieur avec un appareil adapté, tout en limitant les polluants qui causent la pollution intérieure : COV, gaz comme le CO2, particules fines, etc. Le plus important est de renouveler efficacement l’air.